Qui ose prétendre que la mort est délivrance ?
Ne sera pas fait mention ici des habituelles jeteuses de sort qui vivent recluses dans les bois et raffolent de champignons étranges ou dont le nez s’orne le plus souvent d’une infâme verrue. Non. L'archiconfrérie est bien plus inquiétantes que toutes les sorcières de village que vous aurez pu connaître.
L’archiconfrérie de Nheryos, vénérant jadis le dieu du même nom mais ne servant plus aujourd'hui que ses propres intérêts, fut fondée il y a de cela des millénaires, et accueille des sorcières du monde entier. Ces femmes, car aucun mâle n’est accepté en tant que disciple, se servent de leur magie profane qu’elles unissent et fondent en un tout plus puissant. L'archiconfrérie compte en son sein de puissantes nécromanciennes et la magie du sang est à l'honneur.
Les pratiques de ce culte qui, au fil du temps, n’a fait que fluctuer, sont nébuleuses. A peine sait-on qu’elles utilisent leurs sorts à des fins inavouables, et que l’asservissement de pauvres hères sont leur spécialité. En effet, les rares informations existant sur ces sorcières font état d’enchantements spécifiques pouvant lier un être à une sorcière... au-delà de la mort elle-même.
Les Serviteurs, ou Marionnettes, comme on les appelle, sont ainsi soumis au seul bon vouloir de la sorcière qui les contrôle. Le décès d’une marionnette la transformera en démon, sans pour autant rompre le lien qui l’uni à sa maîtresse qui conservera son ascendant.
Nul ne sait où se trouve exactement le repaire de Nheryos de ce côté du continent. Une seule chose est sûre, n'attirez pas leur attention.
• Conditions d’entrée : Être maître en magie profane (noire/rouge). Posséder quelques connaissances en nécromancie. Seules les femmes sont acceptées.
• Signes distinctifs : Une pierre d'onyx, qui peut aussi bien être arborée en tant que bague ou pendentif que masquée dans une bourse loin des regards.